Samedi 14 mars 2009 à 18:00

 

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Je ne demeure plus ici
C'est ailleurs que je me meurs à demi.
Merci à mes amis qui ont rempli leur devoir
Merci à mes amis qui sont venus me voir
Là où pourtant je ne résidais plus depuis longtemps.
C'est ce petit résidu de cendres dans la cheminée
C'est ce petit résidu de souvenirs chaleureux
Qui vous suffit de substitut.
Feux le bon vieux temps, 
Et si les souvenirs subsistent les rires se sont tus.
Mais vous demeurez, demeurez toujours
Auprès de la vieille cheminée qui ne chauffe plus
Et vous délirez, délirez toujours
En croyant qu'elle est allumée.
Demeurez, je m'en  fou
Demeurés pauvres fous.
Je hais ma fuite orgueilleuse 
Et votre faiblesse paresseuse.
Je ne demeure plus ici
C'est ailleurs que je me meurs à demi.
J'ai démissionné: je ne compte plus les heures
Ou mon coeur meurtrit attendaient de vos nouvelles.
Elles ont tellement vieillies quand elles arrivent ici 
Qu'on ne pourrait les nommer ainsi.

Jeudi 12 mars 2009 à 19:49

 
Angel est encore en vie. Il reste seul. Il quitte le désert, il est le dernier ou presque. Il va errer autre part. Anne est mort. Rochelle est morte. Et Angel, que j'aime, est toujours là. Il est toujours là mais il s'en va. J'attendais son apothéose aussi, mais il esquive toujours et ne se frotte jamais à rien. Angel ne se consume pas. Il va errer autre part, encore en retrait, comme toujours, si fragile, il semble, mais il sera encore le dernier. Sans but, impassible et discret; insaisissable. Angel avec son nom et sa douceur de fille. J'aurai préféré qu'il meurt aussi. Il repart juste ailleurs, hors de portée, insaisissable. Angel les a tué et s'en va.

Mardi 3 mars 2009 à 17:06

 

Avoir donné sa vie à la scène et n'être plus qu'une vieille actrice porno aux yeux de tous.




Jeudi 19 février 2009 à 19:33

    
 A cheval sur un bison, je biaise pour ne pas choir à chaque rebond. On chemine sans déboires jusqu'à Boston, je suis bien aise, j'essuie avec un mouchoir la sueur sur mon front et on se boit lui et moi un jus de citron.
Le chemin a été long. Le chemin a été long. Le soleil de plomb chauffe l'horizon et abruti ma perception. Des chimères défilent en ondulant sur le sable brûlant, mes yeux brillants se referment sur ces visions bizarres .

      Jimmy s'est échoué dans ce bar. Le choc  de ses tallons sur le bois me ramène à moi. Il pose son chapeau de cowboy sur le comptoir, il veut aussi à boire. Jimmy, sa soif étanchée,  s'étend nonchalamment sur le sable encore chaud et joue de l'harmonica. 


     A cheval sur Jimmy je baise pour ne pas choir à chaque rebond. Il chemine sans déboires dans des tunnels profonds, je suis bien aise, j'essuie avec un mouchoir de couleur le  creux de son pantalon et je me bois de lui à moi...http://libelll.cowblog.fr/images/JE007CowboyAffiches.jpg

Mercredi 28 janvier 2009 à 22:44

 


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Tout abandonner. Seulement se laisser aller au langage du coeur et du corps. Ne plus savoir écrire ni parler. Ne plus savoir rien faire d'autre que ce qu'on a toujours su faire : Les choses simples et essentielles.
Se laisser aller à ce qui nous fait du bien, nous rend heureux; pleinement. Pleurer et rire sans conventions. Ne plus croiser les jambes quand on est en jupe. Embrasser sur la bouche le penseur de Rodin.
Oublier les gens que je connais pour les rencontrer à nouveaux. Juste les rencontrer, avoir le plaisir de les redécouvrir, sans ces  préjugés et ces obligations qui nous lient les uns aux autres, nous liguent les uns contre les autres. Etre neuf, libre, et heureux. Enfin...

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