Dimanche 19 octobre 2008 à 20:08

Pardonne moi
Je n'ai pas mangé le dessert
Avec le dos de la cuillère.
Hier, je savais pourtant,
Hier, je savais pertinemment,
Qu'il ne resterait plus longtemps
Ces gâteries dont nous sommes friands.
Je le savais et me suis tue.
Je l'ai su et je mangeais.
Tu es infâme, me dis tu,
Tu nous affame en secret.

Moi, je te proposerai bien
Amour et eau fraîche sur un plateau,
Mais nos coeurs desséchés
Sont déjà de vieux pruneaux
Et les fruits du bon vieux temps
Pourrissent déjà sur le dattier
Des jours passés.

Tu veux passer l' éponge.
Mais passer l'éponge sur quoi,
C'est vrai, on a plus d'vaisselle
Depuis qu'on a tout cassé
En s'engueulant la dernière fois.

Ce soir, c'est toi qui dors dans la baignoire.



 

Vendredi 26 septembre 2008 à 21:00






Ça fait longtemps qu'on a pas fait des choses simples, non? J'ai envie de faire des choses simples avec toi, ou avec quelqu'un d'autre, peut-être, quelqu'un d'autre qui connait bien ça. Mais avec toi ce serait plus rassurant.

Il faut toujours qu'on connaisse des gens compliqués, qui veulent se donner l'air compliqué; et ils cherchent quelque chose de compliqué qu'ils ne trouvent jamais.
On ne cherchera plus rien avec eux. Ou juste,faire semblant, pour se marrer; parce-que nous, on le sait bien, on a déjà trouvé. Et on trouve encore, et on trouve à nouveau des trucs formidables qu'on ne cherchait pas.
C'est peut-être comme des cadeaux.
On dit merci à chaque fois on ne sait pas à qui, mais ça permet d'avoir le cœur léger et poli.
Je me dis des choses simples aussi. J'aime bien, j'ai l'impression que je me comprends, c'est agréable. On se dit des choses simples aussi, ça nous fait plaisir parce-que ce sont des choses vraies et profondes, qu'on retient. Après on se dit que c'est vrai quand on y repense et parfois c'est drôle, souvent c'est drôle comme c'est vrai. et rien n'est plus vrai que ce qui est drôle et simple. Ça fait plaisir d'avoir tout ça a porté de main.

Dimanche 14 septembre 2008 à 20:07

Je me baigne plus. Il n'y a plus de bains. Et moi et mon savon dans la salle de bain on a l'air con. Il n'y a plus de bains à ronds, de ronronnement dans les bulles. Rien ne bronche et mes poumons ne respirent plus. Il n'y a plus de robinet, de bains des bois, et bibi va jouer l'aventurière en trempant son cul dans la rivière. Il n'y a plus de peau douce et de bain de mousse. Il n'y a plus de bains du tout.Même en aspirant à la paille dans les nappes phréatiques, je ne happe que la petite culotte de Jennifer Ayache.

Dimanche 24 août 2008 à 20:48




ZZ  ZZZZZ  ZZZZZZzzzzzzzzzzzzzzzzzZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzzzzzzZZZZZZZZZZzz


RRRRRRRRaaaaaaamppCHCHCHCHCH

zzzzzzzzZZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzZZZZZZZZZZZZZZZZZ



En un éclair je flash sur une diva dans une chambre noire allongée sur un divan blanc. Le coup de foudre? je sais pas, mais une étincelle verticale, certainement. Elle est vêtue seulement d'un peignoir élégant.

Elle l'enlève sans complexes et prend des pauses très sexe sur son divan blanc. Je n'en peux plus je prends les choses en main.

Je comprends d'un coup. Un pornographe qui parle sans fautes d'ortographe lui expose les objectifs de la scéance. L'objet surexposé sur son divan ne se lasse pas de s'exhiber et se prélasse sensuellement. 

Il vise super bien et supervise les opérations. Moi je ne calcule plus rien au numérique je suis complètement à côté de mon slip.

  Je vois la diva qui file! Elle se défile pour le développement. Elle veut pas être tirée  à quatre épingles à un fil le temps qu'on lui tire le portrait en noir et blanc. En attendant elle tire la tronche, toute nue dans un coin de la chambre noire. Et le pornographe fait son auto faux cul, en lui léchant les bottes qu'elle n'a pas.

Le pornographe dégraphe sa robe qu'elle remettait hâtivement, et accepte qu'elle se dérobe à l'examen du peinge fin. On ne lui cherchera pas de pellicules aujourd'hui.

Encore un éclair, je flash sur une grande blonde pulpeuse à trois talons. Une sorte de plante verte sur un trépier qui réalise sa photosynthèse à la photocopieuse. Je la photosynthétise recto verso et j'en défaillis de plaisir.

DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING

ZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzzzZZZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzz  zzzzzzzzzzzz zzzzzzzzzzz

Haaaaarrrggh!!!!!

MAMAN?! C'est pas ma faute Maman, c'est... C'est la faute aux filles.... La faute aux filles. Pardon Maman.

La fautauxfilles,

la photofilles,

la photophil,

la photophilie.

BAAAAAAAAAM !!!

Aïe !

Je ne m'endormirai plus jamais avec des photos indécentes sous mon oreiller....



Dimanche 24 août 2008 à 20:02

Juillet Août

Je hais août quand il fait que filer

Entre une bosse et un creux

Sur mon poing replié.

Je hais août au point de faufiler

Mes photos de vancances

Entre les pages de juillet.

Juillet goûte aux fruits parfumés

Et aux odeurs de soleil

Sur les places de marché.

Juillet coûte à mon faible budget,

Le charme si bien

 Qu'il finit asséché.

Je me doute que le beau mois d'Juillet

Est un bourreau des coeurs

Mais enfin il me plaît.

Même si un mai je fais tout ce qu'il me plaît

Je préfère à son muguet

Le son d'cloche de Juillet.

Je hais août quand il est déserté

Par les derniers vacanciers

Qui profites de l'été.

Je hais août quand il est débronzé,

Que sur son 31

Il attend la rentrée.

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