Mercredi 20 août 2008 à 16:17











  Je suis perchée. Et pourtant je ne joue pas à chat. Je suis perchée sur un portique la tête en bas. Je ne veux plus jamais dormir la tête en bas comme ça !
      En plus il y a un gosse en dessous de moi- en dessous du portique- qui saute. Toute la nuit par petits rebonds réguliers. Il saute à le corde avec ses longs cheveux tressés, comme ceux d'une fille mal soignée.
      Va pas s'arrêter de sauter ce con ! Ma plus grosse frayeur serait de me recevoir un coup de boule dans la tête; à chaque nouveau bon je suis donc obligée de me recroqueviller sur mon portique comme une chauve-souris à l'affût. La scène a ce petit quelque chose de comique qu'ont les guignols synchronisés des  horloges compliquées. Mais s'il y en en a bien une qui ne trouve pas ça drôle...
      Ca me fait chier parce-que non seulement je peux pas dormir, mais je me chipe chope  un chacré torticoli parche-que je chui intriguée pas ce foutu goche louche.
       Che qui devait arriver arriva, cherise sur le gâteau, le chat ch'est perché dans ma gorge. J'ai beau crier lu, je ne joue plus, j'ai un chat dans la gorge ch'est foutu. Il à l'air de trouver cha douillet en en pluch che chon ! Il che frotte, il ronronne et moi je touche et je glaviote, je fais un bruit de tondeuse qui ne démarre pas. Le goche pas effrayé pour de chous  continue de balancher ches trèches à ma portée et le chat me gratouille le gosier en echayant de les attraper.
     Le chat bien heureux che met à chanter ! Ch'est le pompon!!! Je fulmine! J'aimerai lui botté le cul, mais en chat merveilleux  qui che rechpecte, il est le cheul de nous deux à être botté!  En plus i ch'est foutu dans le creux de ma gorge le fourbe! Je demanderai rien de pluch que de prendre mes jambes à mon cou, mais cha cherait douloureux, il me chemble.
      Plus jamais de nuit comme cha ! Le gamin chaute à là la trèche, le félin chante à tue tête, et moi ça me fait ierch!



Dimanche 10 août 2008 à 18:44

Maintenant j'en voudrai bien de tes fleurs en papier. De tes fleurs pourries. De tes fleurs profanes.

Maintenant que même les cocottes fannent et que les pots pourris rappellent l'odeur lourde des vielles femmes.

Je veux plus de toutes ces fleurs puantes qui pululent chez moi.  De toutes ses plantes qui se reniflent et se ressentent, qui rappellent leur desagréable odeur à mon souvenir. Je les entends gémir dans mon dos.

Je ne peux plus les écouter. Je vais les foutre dans un herbier. C'est à peu près décent. C'est comme les enterrer.Je vais les laisser suer de toute leur essence entre les pages. Etouffées. Elles vont se taire enfin !

Je veux oublier tout ça.

Où elles sont tes fleurs silencieuses ? Où es-tu? Tu t'es tu? Pourquoi tu  m'les chantes plus ? Tu ne chantes plus. Tu ne chantes plus. Et elles sont à présent figées dans ta gorge toutes ces fleurs de papier mâché que tu me destinais. Ta gorge nouée d'un noeud papillon qui les a toutes butiné.

  

Mardi 5 août 2008 à 12:10

Un mur. Une vitre. 
Le réfrigérateur. Une porte.
La table à repasser.Un poteau.
Une table. Une cabine téléphonique.
Un mannequin en vitrine de magasin. La cabine de douche.
La fenêtre de ma chambre.La charpente.
Le pied de mon lit. La marche de l'escalier....
Et oui, je me les suis tous tapé !





Mardi 5 août 2008 à 11:48

Billy Crawford se lève au milieu de la nuit suite à des inspirations géniales, et il écrit...
Tu vois, tu n'es pas le seul artiste incompris.

Mardi 5 août 2008 à 11:40






Il s'en va, malheureux, dans son taxi vert, ce petit amoureux qui n'a pas l'âge de me satisfaire.

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