Lundi 4 août 2008 à 22:50

Pumba et Rafiki sont sur un bateau... Pumba tombe à l'eau.

Qui reste t-il?

Réponse A: Il ne reste évidement plus personne puisque Pumba a entraîné Rafiki dans sa chute, s'accrochant sur son dos telle une moule sur son rocher.

Réponse B : Il ne reste en tout cas plus d'eau dans la piscine gonflable: il pèse son pesant de cacahuètes le Pumba !

Réponse C : Pince toi toi même espèce de phacochère ! 

Lundi 4 août 2008 à 19:58

Et vlan ! Que j'encaisse ça ! Une caisse qui roule à fond sur moi.

Et vlan ! Des crachas hargeneux sur des pierres saintes. A mes étreintes de ton fantôme.

Et vlan ! Ces scènes crues de cul écrites pour mes curiosités cruelles.

Et vlan ! Les noms des plus grand parodiés.

Et vlan ! Les derniers sursauts d'un chat soulard.

Et vlan ! Cette herbe de sang...

Vlan et moi, c'est une valse violente entre une plume frétillante et pleine, et un coeur avide et blême.

Dimanche 6 juillet 2008 à 13:32

    

 

         Je m'attends à ce piano géant. Je regarde tes doigts comme des pieuvres acharnées dont la chute précipitée fouette chaque touche d'une tentacule. J'attends ce tremblement profond prisonnier des longs tuyeaux. L'anticipation le fait résonner sourdement, longuement, impercéptiblement, dans ma tête. Et il se cogne violement contre mon crâne  comme contre les vitraux d'une église.

        Je tourne, hébétée je cède déjà dans l'attente plus pressante de tes doigts sur ce clavier immense.  Le gouffre béant de l'envie qui attend de recevoir son dû ,achève de se dilater. J'attends dans cette seconde, muette, retenant la vie de tout mon corps, pour mieux entendre.

       L'oreille, grande ouverte, prête à vibrer d'un profond tonnerre, ne perçoit que la course essouflée d'un cliquetit invariable. Un minuscule clavier remplace le géant attendu. Un petit tatoué grisâtre et commun, aux touches ridiculement petites et carrées , remplace le colosse au smoking de fines et longues touches noires et blanches.

         Mon oeil  lourd suit la dance morne de tes doigts qui s'échouent molement.  Tu pianotes, maladroitement, du bout des doigts, comme une femme laide qui voudrait minauder. Détestable imposteur. Tu offres lâchement une piètre musique mécanique au ventre goulu d'une grosse machine, alors qu'elle te regarde d'un air absent de ses pixels artificiels.

Mardi 24 juin 2008 à 11:10








Monsieur, vous me semblez bien à cheval sur vos principes. Je dirai même écartelé entre quelques idées butées. Vos partis, trop à l'étroit ne comptent plus que quelques partisans mous.


         Je vous proposerai, Monsieur de débrider un peu cette tenue rigide et de descendre de scelle qui vous cravache à coup de cravate, de celle qui porte la même culotte que votre cheval.
       Oui, Monsieur, regardez plutôt celle qui lance des œillades muettes à vos œillères aveugles. Donnez-moi les rennes, Monsieur, et je chevaucherai vos principes avec ardeur.



Lundi 23 juin 2008 à 20:13

Pour cette femme-singe, j'ai des égards d'homme séduit qui se retient péniblement...


=


<< Page précédente | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | Page suivante >>

Créer un podcast