Mercredi 23 mai 2007 à 21:47

      

 

Je suis si petite que je ne suis pas, qu'on ne me voit pas, qu'on ne me sent pas, qu'on ne me ressent pas qu'on ne m'entend pas mais moi je sais que je suis là précisément dans le balancement d'une poche et je frissonne de chaud dans ce manteau qui sent le tabac et la nuit. Je suis heureuse, je suis heureuse ho oui je suis heureuse et je ravalle mon coeur: je ne veux pas qu'il se répande dans sa poche, non je ne veux pas qu'il sache que je me suis faufilée dans  ce petit coin de chaleur que je lui ai volé. Je suis un embryon dans sa poche de manteau. Je n'ai rien à penser, je n'ai rien à savoir, je n'ai rien à ruminer, je n'ai rien à organisé,  rien à méditer...J'existe tout juste. Tout juste pour être profondément heureuse. Je me goinfre, je me saoule, je me bourre pas tous mes orifices du bonheur ambiant que charrie le vent qui s'engouffre dans son manteau. Je frissonne de chaud. Son manteau a le goût du danger et j'aime ça. Il se frotte à la nuit et il sent bon, il sent vriament bon l'interdit. Je ne le connais pas très bien mais j'ai confiance en lui. Son manteau m'enveloppe, son manteau qui sent la chicha et la nuit. Et je flotte de bien être dans son manteau...Son manteau...Son manteau Je n'ai jamais connu que ça, je n'ai jamais aimé que ça, tout mon être s'en imprègne. Son manteau qui sent la coca et la nuit. Mon coeur s'accélère et bondit au 4 coins de sa poche. Je suis rassasiée, je ne parviens plus à le ravaler. Je l'érructe et il s'étalle dans la poche. Il y en a de partout. Et je me cramponne à cette chaude poche, baignée de mon liquide amniotique sanguinaire, dans son manteau qui sent le sang et la nuit. Je ressens comme un goût amer d'interdit. Et je transpire de froid, je transprie de froid, je transpire de froid dans son manteau vide de lui qui sent la mort et la nuit. Je le fuis, je l'ai déjà oublié. Je suis un parazite, à présent, un petit parazite. Je cherche un nouveau lieu ou me blottir. Vite la vie la vie la vie. Où est-elle? Je la cherche. Je suis déjà loin ...Je ne me retourne pas. Après tout je ne le connaissais pas...

Lundi 21 mai 2007 à 22:04

Sac de daim ouvert en grand
Cheveux coiffés n'importe comment
Pourquoi j'enfuis pourquoi j'm'en fous
Je marche même pas dans les clous
Pourquoi j'm'arrête
Le ciel est lourd
Mes yeux fixes regardent dans nulle part


Pourquoi je vais jamais nulle part
Pourquoi j'm'arrête
Pourquoi m'inquiète
Le ciel est lourd
Le ciel est lourd

Pourquoi j'ai pas mes lunettes noires
Dans un très beau fauteuil en cuir
Je serais pas là à m'évanouir
Pourquoi pourquoi
Pourquoi j'ai pas mes lunettes noires
Je serais pas là à m'enfuir
Mes lunettes noires, ma belle Jaguar
Et je serais peinard

Dans mon cinéma permanent
Du grand du vrai cynique qui ment
Pourquoi je reste sur le trottoir
J'vois des bateaux mais j'vais nulle part
Pourquoi pourquoi
Pourquoi je rentre pas chez moi
Chez moi c'est tout petit et c'est froid
Alors avant d'allumer le gaz
J'allume la télé mais ca m'rase

Pourquoi chuis pas Reine d'Angleterre
Sur mon beau bateau vers la mer
Pourquoi j'peux pas boire du thé
Dans des petites cuillères dorées
Pourquoi j'peux pas d'un coup d'soupir
Un verre de blanc un peu moins d'vent
Pourquoi j'peux pas
Tu vois c'que j'veux dire

Etre la reine dans mon royaume
Etre la reine dans mon royaume

Pourquoi j'ai renversé c'plateau
Pourquoi j'garde jamais un boulot
Parce que j'veux tout sur un plateau
Pourquoi pourquoi
Parce que chuis la reine d'Angleterre
Qui attend son prince charmant
Parce que je suis la reine si je veux
Et si tu l'vois pas c'est vraiment
Que t'as d'la merde dans les yeux
Que t'as d'la merde dans les yeux
Que t'as d'la merde dans les yeux
Que t'as d'la merde dans les yeux
Dans les deux

Parce que moi moi je bois du thé dans des petites cuillères dorées
Parce que moi moi d'un coup d'soupir un verre de blanc, un peu moins d'vent
Tu vois c'que j'veux dire
Tu vois c'que j'veux dire

Adrienne Pauly

Lundi 21 mai 2007 à 20:07

Paul Eluard a dit un jour :

"La Terre est bleue comme une orange"

Et un grand philosophe du XXIème sicèle rétorqua:

"Et moi je suis rouge comme une patate"

Article dédié à cette personne  illustre appellé Tarzan ou plus couramment Francky, patate que j'ai la chance de cultiver dans mon jardin secret car (bon allé on peut le dire ce coup-ci): CHAQUE POMME DE TERRE S'EXPRIME A SA MANIERE!!!! J'aime ta manière d'être pomme de terre...

Mercredi 16 mai 2007 à 18:34

"Dans les manèges du mensonge

Le cheval rouge de ton sourire

Tourne

Et je suis là debout planté

Avec le triste fouet de la réalité

Et je n'ai rien à dire

Ton sourire est aussi vrai

Que mes quatre vérités"

Jacques Prévert

Mercredi 16 mai 2007 à 18:16

Je connais une fille, c'est un brin d'herbe un minuscule brin d'herbe mais c'est aussi une reine. Elle assume la double focntion de brin d'herbe et de reine, c'est très curieux n'est ce pas? C'est aussi très... (comment dit-on?! O_o) inspirateur? inspiratoire? cela suscite l'inspriation...  J'ai écris quelque chose en pensant à elle, quelque chose qui ne ressemble à rien mais si je lui offre le statut de secret alors  il aura toute la valeur du monde. Voilà la raison pour laquelle je ne puis le diffuser ici ni le montrer à perosnne... Je lui donnerai peut-être un jour... Oui je lui posterai...J'éspère que ça lui plaira...C'est peut-être très exigeant les monarques brin d'herbe... Je ne sais pas si j'oserai...

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