Dimanche 24 août 2008 à 20:48




ZZ  ZZZZZ  ZZZZZZzzzzzzzzzzzzzzzzzZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzzzzzzZZZZZZZZZZzz


RRRRRRRRaaaaaaamppCHCHCHCHCH

zzzzzzzzZZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzZZZZZZZZZZZZZZZZZ



En un éclair je flash sur une diva dans une chambre noire allongée sur un divan blanc. Le coup de foudre? je sais pas, mais une étincelle verticale, certainement. Elle est vêtue seulement d'un peignoir élégant.

Elle l'enlève sans complexes et prend des pauses très sexe sur son divan blanc. Je n'en peux plus je prends les choses en main.

Je comprends d'un coup. Un pornographe qui parle sans fautes d'ortographe lui expose les objectifs de la scéance. L'objet surexposé sur son divan ne se lasse pas de s'exhiber et se prélasse sensuellement. 

Il vise super bien et supervise les opérations. Moi je ne calcule plus rien au numérique je suis complètement à côté de mon slip.

  Je vois la diva qui file! Elle se défile pour le développement. Elle veut pas être tirée  à quatre épingles à un fil le temps qu'on lui tire le portrait en noir et blanc. En attendant elle tire la tronche, toute nue dans un coin de la chambre noire. Et le pornographe fait son auto faux cul, en lui léchant les bottes qu'elle n'a pas.

Le pornographe dégraphe sa robe qu'elle remettait hâtivement, et accepte qu'elle se dérobe à l'examen du peinge fin. On ne lui cherchera pas de pellicules aujourd'hui.

Encore un éclair, je flash sur une grande blonde pulpeuse à trois talons. Une sorte de plante verte sur un trépier qui réalise sa photosynthèse à la photocopieuse. Je la photosynthétise recto verso et j'en défaillis de plaisir.

DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING

ZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzzzZZZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzz  zzzzzzzzzzzz zzzzzzzzzzz

Haaaaarrrggh!!!!!

MAMAN?! C'est pas ma faute Maman, c'est... C'est la faute aux filles.... La faute aux filles. Pardon Maman.

La fautauxfilles,

la photofilles,

la photophil,

la photophilie.

BAAAAAAAAAM !!!

Aïe !

Je ne m'endormirai plus jamais avec des photos indécentes sous mon oreiller....



Dimanche 24 août 2008 à 20:02

Juillet Août

Je hais août quand il fait que filer

Entre une bosse et un creux

Sur mon poing replié.

Je hais août au point de faufiler

Mes photos de vancances

Entre les pages de juillet.

Juillet goûte aux fruits parfumés

Et aux odeurs de soleil

Sur les places de marché.

Juillet coûte à mon faible budget,

Le charme si bien

 Qu'il finit asséché.

Je me doute que le beau mois d'Juillet

Est un bourreau des coeurs

Mais enfin il me plaît.

Même si un mai je fais tout ce qu'il me plaît

Je préfère à son muguet

Le son d'cloche de Juillet.

Je hais août quand il est déserté

Par les derniers vacanciers

Qui profites de l'été.

Je hais août quand il est débronzé,

Que sur son 31

Il attend la rentrée.

Mercredi 20 août 2008 à 16:17











  Je suis perchée. Et pourtant je ne joue pas à chat. Je suis perchée sur un portique la tête en bas. Je ne veux plus jamais dormir la tête en bas comme ça !
      En plus il y a un gosse en dessous de moi- en dessous du portique- qui saute. Toute la nuit par petits rebonds réguliers. Il saute à le corde avec ses longs cheveux tressés, comme ceux d'une fille mal soignée.
      Va pas s'arrêter de sauter ce con ! Ma plus grosse frayeur serait de me recevoir un coup de boule dans la tête; à chaque nouveau bon je suis donc obligée de me recroqueviller sur mon portique comme une chauve-souris à l'affût. La scène a ce petit quelque chose de comique qu'ont les guignols synchronisés des  horloges compliquées. Mais s'il y en en a bien une qui ne trouve pas ça drôle...
      Ca me fait chier parce-que non seulement je peux pas dormir, mais je me chipe chope  un chacré torticoli parche-que je chui intriguée pas ce foutu goche louche.
       Che qui devait arriver arriva, cherise sur le gâteau, le chat ch'est perché dans ma gorge. J'ai beau crier lu, je ne joue plus, j'ai un chat dans la gorge ch'est foutu. Il à l'air de trouver cha douillet en en pluch che chon ! Il che frotte, il ronronne et moi je touche et je glaviote, je fais un bruit de tondeuse qui ne démarre pas. Le goche pas effrayé pour de chous  continue de balancher ches trèches à ma portée et le chat me gratouille le gosier en echayant de les attraper.
     Le chat bien heureux che met à chanter ! Ch'est le pompon!!! Je fulmine! J'aimerai lui botté le cul, mais en chat merveilleux  qui che rechpecte, il est le cheul de nous deux à être botté!  En plus i ch'est foutu dans le creux de ma gorge le fourbe! Je demanderai rien de pluch que de prendre mes jambes à mon cou, mais cha cherait douloureux, il me chemble.
      Plus jamais de nuit comme cha ! Le gamin chaute à là la trèche, le félin chante à tue tête, et moi ça me fait ierch!



Dimanche 10 août 2008 à 18:44

Maintenant j'en voudrai bien de tes fleurs en papier. De tes fleurs pourries. De tes fleurs profanes.

Maintenant que même les cocottes fannent et que les pots pourris rappellent l'odeur lourde des vielles femmes.

Je veux plus de toutes ces fleurs puantes qui pululent chez moi.  De toutes ses plantes qui se reniflent et se ressentent, qui rappellent leur desagréable odeur à mon souvenir. Je les entends gémir dans mon dos.

Je ne peux plus les écouter. Je vais les foutre dans un herbier. C'est à peu près décent. C'est comme les enterrer.Je vais les laisser suer de toute leur essence entre les pages. Etouffées. Elles vont se taire enfin !

Je veux oublier tout ça.

Où elles sont tes fleurs silencieuses ? Où es-tu? Tu t'es tu? Pourquoi tu  m'les chantes plus ? Tu ne chantes plus. Tu ne chantes plus. Et elles sont à présent figées dans ta gorge toutes ces fleurs de papier mâché que tu me destinais. Ta gorge nouée d'un noeud papillon qui les a toutes butiné.

  

Mardi 5 août 2008 à 12:10

Un mur. Une vitre. 
Le réfrigérateur. Une porte.
La table à repasser.Un poteau.
Une table. Une cabine téléphonique.
Un mannequin en vitrine de magasin. La cabine de douche.
La fenêtre de ma chambre.La charpente.
Le pied de mon lit. La marche de l'escalier....
Et oui, je me les suis tous tapé !





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