Samedi 29 août 2009 à 22:47



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Cette fille dans le métropolitain
Elle lit Cosmopolitan
En face de moi, ce matin.

J'espère bien qu'
Elle y sera demain.
Elle rie, enfin quels potins
Peut-
Elle lire dans Cosmopolitan ?

Poliment,
Elle s'efface
Elle laisse sa place sur le strapontin.
Entre deux secousses
Elle Vogue

Sur les pulls marines à la mode.
D'un mouvement de la main
Elle balaie ses rêves balnéaires

Pour la station Laumière
Et  
Elle referme Cosmpolitan.
Si j'osais, je lui dirai à demain.



Samedi 29 août 2009 à 17:09

 
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J'ai retrouvé Charly dans la salle de bain, avec sur son cou mon parfum. Il avait sortit la robe fluo et ma culotte
No Romeo.

J'ai eu beau lui dire qu'il fallait pas en vouloir à Shakespeare pour cet idéal sentimental, mièvre à vomir.
J'ai eu beau lui dire... Est-ce que je le pensais ?
J'aurai pas du le lui lire pour lui apprendre l'anglais.

J'ai retrouvé Charly dans la salle de bain, avec sous les yeux
Au Féminin, ses yeux qu'il maquillait.

J'aurai pas du ouvrir la trousse quand il me regardait.
Mais finalement est-ce que je le regrettais ?
Non vraiment je n'avais aucun regrets...

Jeudi 27 août 2009 à 13:22



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 Je me suis demandée si c'était cette nonchalance, ce sourire détestable et ravageur de l'homme adorable et adoré.
Mais il s'agissait d'autre chose, qui lui était propre, qui se trouvait finalement dans l'ombre, derrière la vitrine 
-certes attrayante- qu'il affichait, mais qui chez d'autres, m'avait seulement fait sourire.
C'était cela, tapis dans l'ombre, pourtant à l'origine d'un éclat intérieur, qui nous amène à appeler "brillants" ce genre de personnages. C'était cela : cet esprit vif et pointu, cette vision exacte, cette justesse du corps; qui semblaient s'excuser en une sorte de modestie railleuse. Et celle-là paraissait piétiner autant de richesses sans le faire vraiment.
L'art virtuose du funambule qui donne l'illusion de courir maladroitement sur un fil, mais qui jamais ne tombe. L'adresse inouïe derrière l'instabilité apparente.  Ce pouvoir exercé -presque malgré soi- sur l'apesanteur et sur les foules.
Je pense que c'est cela, chez lui, qui m'a arraché ma fascination. 

Jeudi 27 août 2009 à 12:46




 Si mon Bouddha adoré boude dans son boudoir doré, moi je bade sur le canapé!
Viens faire dorer près de moi un bout de ta bedaine que j'adore, mon bouddha en or.
Ronronne contre ma tempe et j'exécuterai ce que tu voudras, en servile serviteur de ton temple,
Mais ne badine pas avec moi. Badigeonne moi de tes caresses sans me faire de bassesses, 
Car si je me barre, tu ne seras plus ma déesse.

Mercredi 26 août 2009 à 11:00


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On parlait un peu de la Norvège avec cette fille. Elle était Anglaise?  Elle avait un joli rire, je crois qu'elle comprenait rien. Je sais pas ce que tu racontais mais tu le racontais bien. J'oubliais mon verre dans ma main, et l'autre bouclait ses anglaises en pétillant des yeux. Quand t'as filé à la norvégienne, elle est passée aux aveux. Elle m'a dit que Brejnev était un de ses aïeux, qu'elle écrivait un livre en belge parce-qu'elle ne connaissait pas l'hébreu. Je lui ai dis: "tu veux pas qu'on parle de la Norvège ? tu as de jolis yeux."
On parlait un peu de la Norvège avec cette fille. Elle était Anglaise?

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