Lundi 24 octobre 2011 à 12:03
Vertige d'une prise de conscience.
Cet entrelacs tortueux de sentiments était peut-être bien le fruit d'une éducation, d'un apprentissage.
Je ne pouvais aimer sans le substrat de mes lectures.
Et cet élan sauvage d'un amour naissant n'était sans doute pas dû, comme j'aimais le croire, à cet objet dont la contemplation m'eût guidée dans les profondeurs de l'autre et de l' ailleurs mais à une pensée réflexive et narcissique qui cherchait l'incarnation d'idéaux vagues. J'abdiquais devant le trône trop bien assis des "culs plombés" aux théories tintées de pessimisme.
Enfin, j'avais perdu la foi en l' explication que j'aimais me fournir à moi-même de mon rapport aux choses: ce n'était donc pas la passion qui m'animait.