Après le grand soir
Ces matinées aux miettes mouillées
Où meurt l'appétit écoeuré.
Encore choir, tituber
De rêves en victoires écorchées,
Après le banquet des grands espoirs.
Libelll
L'astre des desastres
Mardi 22 octobre 2013 à 12:18
Après le grand soir
Ces matinées aux miettes mouillées
Où meurt l'appétit écoeuré.
Encore choir, tituber
De rêves en victoires écorchées,
Après le banquet des grands espoirs.
Mercredi 2 octobre 2013 à 9:58
Parlons des dernières neiges,
Nous, nés dans les glaciers
Me disent ses lèvres beiges
En finissant l'année.
Où allons-nous aller,
Enfants d'une fin,
Entre les fontes et les pins
Toujours un peu plus loin ?
Nadège, elle s'appelait,
Je crois bien.
Nadège se demandait
Où nous irions demain
Et sa voix en arpège
Dessinait des nuages
En cortège sonore,
Dans l'air entre deux âges.
Où on allait
Moi je m'en foutais bien
A l'aube d'une fin
Rien à faire
Sauf mourir en prière
Et respirer l'éther
De ses cheveux bruns
Mercredi 2 octobre 2013 à 9:16
Dans la nudité tendre d'un corps étendu
Il veut encore entendre un souffle retenu.
« A quoi bon attendre, je ne te fuis plus »
Dis la mère et l'amante, ouvrant ses bras nus.
Dans la nuit d'ambre de la lune charnue
Il s'accroche en aveugle au paysage inconnu.
« Retiens mes pas si je suis perdu
Ne me laisse pas las, pauvre et abattu
Je t'en prie,
Retiens mes pas si je suis perdu »
Crie t-il éperdu.
Dans le berceau du monde qui l'a vu dévêtu
Il déverse l'onde des fleuves, des flux,
Entre les collines blondes, rondes et pentues
Des seins de celle qui le retient un peu plus.