Mardi 21 août 2007 à 18:23

J'ai très envie de parler une langue inconnue de tous mais pas tout à fait méconnue, qui procure la gloire d'être incomprise, et entraine  la persévérence des autres  ,qui tentent  de comprendre, car biensur on persévère dans l'idée de comprendre une chose seulement lorsqu' elle parraît à sa portée.

 J'aimerai que cette langue soit à la fois douce et râpeuse , qu'elle amadoue l'oreille de part les échos qu'elle lui rappelle et l'irrite d'incompréhension. J'aimerai empocher cette langue pour posséder son mutisme et pouvoir à volonté la lier et la délier, lui rouler ses airs méditerranéens et toutes ces choses maléables que l'on peut bien rouler dans une langue...

J'arracherai leurs langues aux félins pour procurer à la mienne ce délicieux goût de biscuit.De toutes façons je leur rendrai bien, aux devinettes je ne suis pas  très hardie.

Dans la chaleur humide de ma langue de terre pousseront bien quelques mauvaises herbes, mais je laisserai foisonner cette langue verte qui donnera à ma langue un peu de piment.

Dans la chaleur humide de ma langue de terre pousseront bien quelques mauvaises langues, mais je laisserai foisonner cette herbe verte qui donnera à ma langue un peu de piment. 

Ma langue se diffusera, se propagera, se divisera, se fourchera, se cognera... à mon palais royal qui la mangera.. Elle finira, cernée de soldats blancs qui la cribleront de balles, elle sera plombée, ma langue. On dira qu'elle s'est tue. Elle se glisera dans  les  livres anciens, entre le Grec et le Latin. J'estimerai qu'elle a eu une heureuse fin.

Lundi 13 août 2007 à 19:05

Benjamin Biolay photo 2

Y a un petit connard pédant qui berce mes oreilles...Hum j'aime ça.

Samedi 11 août 2007 à 16:27

Il y a Manu Chao qu'a rameuté une salle de 2000 personnes dans mon poste... Je suis rentrée. J'ai pu sentir le chez moi que l'on sent que lorsue l'on part. J'ai défais mes valises et je me suis trouvée en mal de gens exterieurs. Je ne bougerai pas de ma chaises mais à cte heure là ya que les no-life de connectés. Bouh on se croirait en hiver ! Quelle horreur...'reusement que j'ai bandé les yeux de Manu Chao, i chante comme si on était en été... Han merde il se tait. *silence*  Il n'y a rien de plus pathétique que la nostalgie post-vacancière...

Les vacances....

    Quand on est en vacances on ne pense plus qu'à imprégner d'eau claire notre éponge de corps, essorée des souscis de l'année. Et il faut à tous prix que nos mains baladeuses et avides touchent ces pierres, touchent ces meubles, touchent ces peaux, touchent ces tissus. Sinon on aura pas bien profité. Et il faut à tous prix que nos oreilles se gavent de ces voix, de ces musiques, de ces sons, de ces histoires, de ces tintamares. Sinon on aura pas bien profité. Et on cogne nos peaux au soleil, au chlore, au sel pour se vanger de la monotone douceur du reste de l'année. Et on se saoûle, on s'ennivre de tout, on aura toute l'année pour en décuver.

    Surtout, il faut se souvenir. On écarquille le corps et on aspire de partout, et on photographie, on classe, on raconte... On se souvient en détail de toutes ces choses qui nous ont déjà oubliées; ce verre si peu imprégné de nos lèvres, ces cheveux si peu imprégnés de nos doigts,  ces sièges si peu imprégnés de nos petits culs, ces regards si peu imprégnés de notre silhouette, ces joues si peu imprégnées des notres, ces visages, ces lieux ces objets pas le moins du monde imprégnés de notre regard.

    Mais on s'en fout, à notre retour, on parle beaucoup en faisant de grands gestes, on a les yeux qui brillent, la peau brûlée, des photos, des objets qui viennent d'ailleurs. Alors on a bien profité...

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