recherche vaine

Jeudi 30 avril 2009 à 14:36







Partout.
Loin de ce que je veux,  je cherche.
Je cherche de façon acharnée et je me plains de ne pas trouver.
Cette plainte pleine d'aigreur, qui use de l'intérieur je la préfère, je la préfère mille fois au cri de désespoir qui couronne l'impossibilité d'avoir ce que je désire le plus.
Et je désire tout en cherchant ailleurs.
Encore
Encore
Encore
Encore
Encore 
Encore
Encore

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réverbère de chevet

Vendredi 10 avril 2009 à 22:28







http://libelll.cowblog.fr/images/reverbere.jpg



Quand c'est tard dans la nuit 
Quand la ville est sans vie
Y a pas d'autres chemins
Pour quelqu'un de perdu
Y a pas d'autres chemins
Quand on nous attend plus
Que le caniveau 
Ou on se tord les chevilles
Mais c'est plus rigolo
Surtout sous la pluie
Ya pas d'autres chemins
Pour cette escapade
Que la dégringolade
Jusqu'au petit matin
Y a pas d'autres chemins
Et c'est tant mieux ainsi
Libres et salis
vibrer d'insomnie
Et c'est tant mieux ainsi

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quand le courage est mort

Dimanche 5 avril 2009 à 13:23

http://libelll.cowblog.fr/images/2684704159092cce1816.jpg


 Quand le courage est mort
Usé par l'orgueil et la vanité
Quand le courage dort
Fatigué de survivre
Comme une bête,
L'homme pose ses genoux 
Et ses mains à terre.
Il touche enfin ce qui le porte
Il ne regarde plus l'infini bleu
Superbe
Inaccessible
Qui le confronte
A son échec perpétuel
Face à la grandeur.
Les mains enfouies
Dans la terre
Comme les racines
D'un arbre fier
Il reconnaît
Sa mère,
Cette sève
Est son lait.
Il puise sa force
Primaire,
S'épuise son arrogance
D'hier.
Il est nu
A quatre pattes.
Nouveau.
Il se lève
Et réapprend 
A marcher
Après s'être
Crevé les yeux.

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la s...

Mercredi 1er avril 2009 à 15:22




http://libelll.cowblog.fr/images/bohofe12.jpg

 Je n'en veux pas à cette femme de s'être battue avec ses maigres armes pour émerger enfin, d'avoir blessé dans son acharnement désespéré ceux qui sont entrés dans son tourbillon. Condamnée par sa révolte même à être terrassée par le Destin, à subir la perte de ce pourquoi elle se battait. Là est la véritable héroïne tragique, d'autant plus tragique que l'opinion qui la méprise ne la reconnaîtra jamais comme telle.

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