Mercredi 30 avril 2008 à 12:34

On a toujours tout partagé

Toi tu parles, moi je t'écoute

Et comme l'amitié c'est sacré

Pour toi, j'ai découvert le foot

J'ai eu droit aux fêtes de famille

La folle ambiance et les p'tits plats

J'ai pris sur moi, et puis aussi

3kg en un seul repas

Même que ta mère est un chameau!

Mais bon, j'adore les animaux...

Tu m'avais promis des vacances

538 bornes à vélo

T'as profité d'mon innocence

J'ai pédalé sans dire un mot

Alos sans être paranoïaque

Il fallait bien qu'un jour, je craque

Et j'en peux plus d'être ton amie

Ta mère, ta soeur, ton infirmière

Ou ta nourice!, moi je ne suis

Qu'une faible femme célibataure

Pour être clair et très précis

La vie est courte...ma jupe aussi

Mais tu préfères le scrabble

I'm poor lonesome call girl!

Je plais beaucoup au demeurant

Enfin...surtout aux demeurés

La croqueuse d'homme a mal aux dents

Zut alors, tu t'es fait plaquer ?

Oh, c'est pas d'chance, elle était bien

Pour une blondasse et pour une fois

T'as l'air de souffrir comme un chien

Allez, Champagne, faut fêter ça...!

Elle a bien fait, et puis au moins

Une de perdue, c'est moi qui r'vient !

J'ai une idée, pars avec moi

Ca pourrait p'êt sauver ton couple,

J'me sacrifie encore une fois

Tu sais, j'ai un côté boy scoot

C'est dur d'être une femme idéale

Des fois j'avoue que j'ai du mal

Surtout quand j'te vois qui s'anglote

Pour rien...D'accord, Chose est partie

D'accord avec ton meilleur pote

Mais qui n'a pas ces p'tits soucis?

Quand j'pense que j'avais des complexes

Jusqu'à c'que tu m'parles de ton ex

You are fouting of my geule

I'm poor lonesome call girl!

Franchement, j'en crois pas mes oreilles

Tu l'aimes encore ? Moi ça m'répugne !

Tu l'aimes encore? moi ça m'répugne !

Tiens, j'vide mon sac et la bouteille

Vu qu'tes d'une mauvaise foi sans burnes

Tu l'savais, qu'elle a de sproblèmes

Moitié femme et moitié poisson

Surtout qu'elle n'a rien d'une sirène,

Vu qu'c'est tout simplement un thon...

Remarque, faut voir els choses en face

Ca doit être dur, d'être une pétasse...

Allez, viens plutôt faire la sieste

Avec une femme équilibrée

Après tout, elle est trop modeste

Elle cache si bien ses qualités...

Et puis son âge comme c'est curieux

Vu qu'c'est pourtant ce qu'elle fait d'mieux...

Allez viens, tu peux m'faire confiance

Moi je refuse de m'abaisser

A t'dire tout le mal que je pense

De ka CHIENNASSE qui t'a plaqué

...Surtout qu'c'est ma meilleure copine

...Solidarité féminine...

I was pure and not bégeule

You are fouting of my gueule

Nous 3 c'est beau comme du Chopin

Mais en plus triste...et en moins bien...

Tu peux tout m'dire, je prends tout bien

A part mon pied, mais ça fait rien...

I préfère to be single

I'm a poor lonesome call girl!

Agnès Bihl

Jeudi 17 avril 2008 à 19:09

Et Superman arrache sa millième chemise pour courrir au secour d'une demoiselle en détresse...

Dimanche 13 avril 2008 à 18:07

   

  Oui, je pense que tu peux la chercher longtemps, la voute étoilée, dans les troux aux genoux de jeans Lois, que ces jeunes gens ont délicatement découpés aux ciseaux. Ce qu'il en reste, c'est certainement cette étoile en toile industrielle qui court sur les Converses.

     Comme c'est beau, le ciel nous est tombé sur la tête , tu vois. Comme c'est beau, tout ce qui est céleste habille tout ce qui gît à terre. Et  nous aussi on veut salir le Paradis, tel que tu le fais si bien avec un  pseudonyme . Comme c'est trop en dessous de nos  moyens, on se défroque soigneusement, on se dépièce un p'tit peu, on se décoiffe artistiquement. Ouai, pas de bol pour la jeunesse dorée qui voulait elle aussi être une clocharde céleste. On fait c'qu'on peut avec c'qu'on a, deux trois p'tits trous par-ci par-là.

         Grosse teuf dans une grande salle, on coupe le chauffage et pour se réchauffer on boit du Soho et de la Manzana, quand même pas du rhum, 'faut pas pousser. Summum de la décadance. On fait péter la guitare, tout de suite ça fait un peu bohème. Si en plus on dort à la belle étoile, dans le petit parc privé de Monsieur, on sent monter en nous l'ennivrant goût de l'aventure, on s'identifie à ces histoires que tu as écrites d'étoiles déchues.

       Tu te retournes dans ta tombe tandis qu'ils tombent retournés, face contre terre, bourrés.

Jeudi 10 avril 2008 à 20:15

C'est pas comme si y avait pas assez de pianos pour nous toucher.

C'est pas comme si y avait pas assez de mains pour nous jouer.

C'est pas comme si y avait pas assez d'ivresse pour nous saouler.

C'est pas comme si y avait pas assez d'tendresse pour nous baiser.

Mais presque...

C'est pas comme si y avait pas assez d'sourires pour rigoler.

C'est pas comme si y avait pas assez d'souvenirs pour oublier.

C'est pas comme si y avait pas assez d'soupirs pour expirer.

C'est pas comme si t'en avais pas assez de courrir pour retomber .

Mais presque...

Et quand je dors près de toi je t'entends presque qui respire pas. Ton souffle fatigué, qui s'endort sur mon oreillier. Et j'aspire tendrement à t'entendre qui inspire. Et tu me fais à chaque fois la surprise de m'exausser. A nos souhaits!

Mercredi 9 avril 2008 à 10:38

C'est une danseuse étoile.

 La pointe de pied ridiculement figée sur un iceberg.  Elle fait la couronne avec ses mains, comme si on pouvait s'improviser reine avec ses doigts...Elle doit bien crever de froid.

 C'est une danseuse polaire qui égaie fébrilement un banquet de banquise. Ses cavaliers, en costumes trois pièces, sont manchots. C'est ballot. Le bal tombe à l'eau. La piste de danse fond doucement, se fissure à tout instant, et sépare les protagonistes de cette sotte histoire.

C'est une danseuse sur glace qui s'achète en grande surface et il suffit de retourner la boule de cristal pour qu'il neige encore sur cette sotte histoire.

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