Lundi 29 décembre 2008 à 20:28

 

Je nie ouvertement d'avoir écris toutes ces conneries là, oui monsieur parfaitement ! Mais je reconnais fermement avoir cela pour moi, "cela du moins est à moi".La conversation et moi sommes closes. 
Tout comme les chefs de service, nous n'aimons pas les courants d'air.



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Vendredi 26 décembre 2008 à 15:32






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Je remercie la muette de m'avoir tue
D'avoir gardé l'amer secret de notre entrevue

Je me rappelle
Le cri poignant de la muette
Penchée sur mon séant
L'océan m'en jette l'écho troublant

Les yeux insistants de la muette sur mon corps
Je m'en rappelle aussi, je m'en rappelle encore

La muette écorchée vive
L'eau salée attise sa plaie
Et moi à la dérive
Me laisse doucement emporter

Je remercie la muette de m'avoir tue
D'avoir gardé l'amer secret de notre entrevue
Je me rappelle 
Le cri perçant de la muette
Penchée sur l'océan


La muette fait la moue
Quand je lui caresse la joue
Ses yeux perdus dans le vague
Un petit vague à l'âme

Je la sens qui divague
C'est sa nature volage
Paradoxale et inconstante
Elle crie quand elle rie
et pleure quand elle chante

J'ai vu le corps menu de la muette
La muette mue et perd sa peau de fillette
Se transforme en douce silhouette charnue

La muette me remercie de l'avoir tu



Dimanche 14 décembre 2008 à 12:26

 


C'est un dégoût, oui on peut parler de ça, un dégoût profond plus qu'une déception.

Cette façon de vouloir montrer à tout prix que tu existes. Cette façon que tu as de pomper l'air. De rigoler très fort et très faux en brisant l'harmonie des choses que ta perception grossière ne connaît pas. Cette façon de rigoler très fort et très faux pour montrer que ça va mieux, tu nous a morvé dessus pendant deux heures, tu as usé tous nos paquets de mouchoir qu'on avait essayé de discrètement te faire passer. Mais ça va mieux, et, n'est-ce pas, c'est le principal!

Cette façon balourde de te comporter, de tout bousculer,de marcher sur tout le monde, de tomber, de te relever, de te faire pousser, repousser, et revenir comme un petit chien docile qui ne comprends pas l'irritation de son maître.

Souvent j'ai honte pour toi.

Je te vois qui envie tout, qui jalouse tout et tout le monde, et tu salis tout, sans même t'en rendre compte, sans doute; comme un petit cochon sortant de son bain de boue qui s'endort en ronflant sur un oreiller.

"Risible" c'était le mot, vraiment, je me le dis à chaque fois....

Mercredi 10 décembre 2008 à 12:07


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J'ai lu.
Et ma bouche a voulu dire cela, cela que je disais. Elle a voulu s'en emparer. Elle a voulu s'arrêter et prendre le temps. Elle a voulu aspirer les mots, puis qu'ils franchissent le seuil des lèvres et les réspirer et recommencer.
Elle savait que cette légère déformation lui procurerait du plaisir. Elle l'avait préssentie. Et elle avait voulue que ces mots là lui appartiennent-c'est cela même- elle s'habitue à les garder en elle.
 Alors qu'ils étaient dans ma bouche et que je les disais j'ai cru que ces mots là m'appartenait.
Là, je me suis rendue compte combien  ils pouvaient être les miens et comme je me dévoilais soudainement aux yeux de tous, qui me regardaient, en donnant à entendre cet écho de moi. J'avais dis cela et je l'avais pensé, bien que pour autant ces mots là soient c
eux d'une autre.

Dimanche 7 décembre 2008 à 20:10



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J'ai tiré un trait sur ces individus mélodramatiques. Ces pseudos artistes et intellectuels, ces visionnaires en marge de la horde d'animaux que nous sommes, nous les hommes. Ceux-là même qui ont déjà tout vu et tout compris.

    Voilà. Je sais maintenant, sûrement que le je sais... Je sais que je ne suis pas comme ça. Je suis de ces petits cochonous qui aiment à se vautrer dans la fange, ou du moins je les aime. Ca ne m'inspire pas de dégoût. Les choses et les gens ne me dégoutent pas.
    C'est pourquoi je raccompagne vers la sortie ces Lamartine du XXIème siècle, chargés de leur pseudo mal-de-vivre. Ces jeunes gens, déjà taciturnes, qui se sont inventés des addictions comme justification de leur mal-être.

    Je vous rends les photos de vous que vous m'aviez offertes.
On vous y voit toujours en noir et blanc, le regard au loin, l'air inspiré, un long manteau au col relevé, un chapeau sur votre tête, une cigarette au bec-c'est l'essentiel-.
    Je vous rends ces photos là qui se ressemblent toutes et semblent toutes prisent en automne. Vous les mettrez au feu d'un geste théâtral en regardant se consumer le poème lyrique, qu'au dos vous aviez écrit pour moi. Ce poème pompeux et impersonnel qui, après tout, aurait pu louer une autre. Et vous vous direz que vous avez là une bonne raison d'être mélancolique.
Mes sourires de réconfort seront comme autant de pisse dans vos violons

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