Il y a Manu Chao qu'a rameuté une salle de 2000 personnes dans mon poste... Je suis rentrée. J'ai pu sentir le chez moi que l'on sent que lorsue l'on part. J'ai défais mes valises et je me suis trouvée en mal de gens exterieurs. Je ne bougerai pas de ma chaises mais à cte heure là ya que les no-life de connectés. Bouh on se croirait en hiver ! Quelle horreur...'reusement que j'ai bandé les yeux de Manu Chao, i chante comme si on était en été... Han merde il se tait. *silence* Il n'y a rien de plus pathétique que la nostalgie post-vacancière...
Les vacances....
Quand on est en vacances on ne pense plus qu'à imprégner d'eau claire notre éponge de corps, essorée des souscis de l'année. Et il faut à tous prix que nos mains baladeuses et avides touchent ces pierres, touchent ces meubles, touchent ces peaux, touchent ces tissus. Sinon on aura pas bien profité. Et il faut à tous prix que nos oreilles se gavent de ces voix, de ces musiques, de ces sons, de ces histoires, de ces tintamares. Sinon on aura pas bien profité. Et on cogne nos peaux au soleil, au chlore, au sel pour se vanger de la monotone douceur du reste de l'année. Et on se saoûle, on s'ennivre de tout, on aura toute l'année pour en décuver.
Surtout, il faut se souvenir. On écarquille le corps et on aspire de partout, et on photographie, on classe, on raconte... On se souvient en détail de toutes ces choses qui nous ont déjà oubliées; ce verre si peu imprégné de nos lèvres, ces cheveux si peu imprégnés de nos doigts, ces sièges si peu imprégnés de nos petits culs, ces regards si peu imprégnés de notre silhouette, ces joues si peu imprégnées des notres, ces visages, ces lieux ces objets pas le moins du monde imprégnés de notre regard.
Mais on s'en fout, à notre retour, on parle beaucoup en faisant de grands gestes, on a les yeux qui brillent, la peau brûlée, des photos, des objets qui viennent d'ailleurs. Alors on a bien profité...