Oui, je pense que tu peux la chercher longtemps, la voute étoilée, dans les troux aux genoux de jeans Lois, que ces jeunes gens ont délicatement découpés aux ciseaux. Ce qu'il en reste, c'est certainement cette étoile en toile industrielle qui court sur les Converses.
Comme c'est beau, le ciel nous est tombé sur la tête , tu vois. Comme c'est beau, tout ce qui est céleste habille tout ce qui gît à terre. Et nous aussi on veut salir le Paradis, tel que tu le fais si bien avec un pseudonyme . Comme c'est trop en dessous de nos moyens, on se défroque soigneusement, on se dépièce un p'tit peu, on se décoiffe artistiquement. Ouai, pas de bol pour la jeunesse dorée qui voulait elle aussi être une clocharde céleste. On fait c'qu'on peut avec c'qu'on a, deux trois p'tits trous par-ci par-là.
Grosse teuf dans une grande salle, on coupe le chauffage et pour se réchauffer on boit du Soho et de la Manzana, quand même pas du rhum, 'faut pas pousser. Summum de la décadance. On fait péter la guitare, tout de suite ça fait un peu bohème. Si en plus on dort à la belle étoile, dans le petit parc privé de Monsieur, on sent monter en nous l'ennivrant goût de l'aventure, on s'identifie à ces histoires que tu as écrites d'étoiles déchues.
Tu te retournes dans ta tombe tandis qu'ils tombent retournés, face contre terre, bourrés.