Mercredi 6 juin 2007 à 20:04

Il y a un homme dans une étoile dont on ignore la cage. Qui appelle.Il y en a un autre qui ne lui ressemble pas mais qu'on cloître tout de même dans une cage (attention, dans une cage qui ne ressemble pas à la première, pour cultiver la différence tout de même). Il y en a beaucoup d'autres qui rentrent dans une cage commune par nécessité, non qu'on les ait forcés, (soulignera-t-on) mais les malheureux étaient dans les  bosses de l'étoile qui prend à présent des proportions géométriques parfaites. Les rédroitisseurs travaillent scupuleusement à la réformer convenablement. Tout doit être lisse et parfait. Il reste de la place dans les  cages pour les aspérités.  C'est merveilleux les habitants de l'étoile vivent dans un monde merveilleux. Leurs voisins en cages. C'était leur rêve d'être enfin tranquile dans un monde  qui fonctionne convenablement,où tous les  parasites ont été éradiqués. Ils se baladent d'ailleurs avec un petit insecticide  de sécurité dans les mains, au cas où il en resterait... Dans les cages grouillent les fourmis rouges de colère et noires de peau. séparées biensur, pour cultiver la différence (quoiqu'il y en ait des bicolores).  Beaucoup de fourmis des villes décrottent leur chaussures pleine de bitume sur les barreaux des cages. Elles n'ont rien d'autre à faire qu'emmerder le monde  après tout...Il faut bien faire passer sa colère d'une manière ou d'une autre... Beaucoup de fourmis ont été rangées là,  pliées convenablement car leurs idées dépolyées prenaient beaucoup trop de place sur l'étoile. D'autres ne servaient à rien d'autre qu'à faire du bruit, grabouiller, griffoner, faire la  comédie.Alors on les a mises en cage, tant qu' à faire...D'autres ont été ramenées en convoi de masse vers leur fourmillière initiale, histoire qu'elles foutent la merde ailleurs pour ne pas salir notre belle étoile.Notre belle étoile. Les bouches des habitants ont été cousues soigneusement au fil d'or pour qu'ils n'en disent pas trop long sur la beauté de l'étoile...

Mercredi 6 juin 2007 à 19:01

Normalement après deux articles insigifiants , faut mettre un article conséquent, mais j'ai autre chose à ajouter:

               La religion et le fromage sont intimement liés

                                                               

Mercredi 6 juin 2007 à 15:49

Encore une fleur (mais que j'ai renomé d'un prénom de pas fleur et qui elle même m'a nomée fleur) puis tout son aquarium. Ils ont mangé de mon gluant vert.

Mercredi 6 juin 2007 à 15:45

J'ai détroné une limace que j'avais prise pour une reine ! 'reusement je l'ai écrasé du bout de la chaussure pour rectifier cette horrible méprise.

Dimanche 3 juin 2007 à 17:29

C'est un chapeau qui a déjà vécu à en juger par l'usure du tissu. Il connait sans doute tous les  quartiers de Paris, que le vent lui a fait visiter au gré de ses envies. Il connait certainement toutes les odeurs de pavés, toutes les odeurs de cheveux, tout ce qui grouille dans la capitale qu'il survole depuis toujours.Il est un peu miteux ce chapeau de goutière, mais il sent bon... Han  qu'il sent bon ce chapeau...Il sent les goutelettes d'eau échapées des fontaines, les klaxons et le métal de la tour Eiffel, la poussière de monuments parisiens, les ptites cuillères à café, le pétillement du vin, la dorure du pain, les aboiements de chiens, le pinceau et l'encre des artistes, les centimes qu'on donne aux mendiants,  les milliers de chaussures qui frappent le sol parisien, les vitrines de magasins, le braillement des enfants...Il sent tout ça...Tout ça et des millions d'autres odeurs que le nez ne saurait démêller et qui laissent un vague arrière goût de mystère et de foisonement d'inconnu. Un jour, peut-être par hasard, le vent a plaqué cet  audacieux chapeau sur ma poitrine. Après m'avoir surprise, il est retombé en courbetts  à mes pieds, en séducteur qui sait se montrer gentleman. J'ai coiffé mes cheveux de ce magnifique chapeau élimé. Fière de porter tout Paris sur ma tête...    

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