Samedi 11 août 2007 à 16:27

Il y a Manu Chao qu'a rameuté une salle de 2000 personnes dans mon poste... Je suis rentrée. J'ai pu sentir le chez moi que l'on sent que lorsue l'on part. J'ai défais mes valises et je me suis trouvée en mal de gens exterieurs. Je ne bougerai pas de ma chaises mais à cte heure là ya que les no-life de connectés. Bouh on se croirait en hiver ! Quelle horreur...'reusement que j'ai bandé les yeux de Manu Chao, i chante comme si on était en été... Han merde il se tait. *silence*  Il n'y a rien de plus pathétique que la nostalgie post-vacancière...

Les vacances....

    Quand on est en vacances on ne pense plus qu'à imprégner d'eau claire notre éponge de corps, essorée des souscis de l'année. Et il faut à tous prix que nos mains baladeuses et avides touchent ces pierres, touchent ces meubles, touchent ces peaux, touchent ces tissus. Sinon on aura pas bien profité. Et il faut à tous prix que nos oreilles se gavent de ces voix, de ces musiques, de ces sons, de ces histoires, de ces tintamares. Sinon on aura pas bien profité. Et on cogne nos peaux au soleil, au chlore, au sel pour se vanger de la monotone douceur du reste de l'année. Et on se saoûle, on s'ennivre de tout, on aura toute l'année pour en décuver.

    Surtout, il faut se souvenir. On écarquille le corps et on aspire de partout, et on photographie, on classe, on raconte... On se souvient en détail de toutes ces choses qui nous ont déjà oubliées; ce verre si peu imprégné de nos lèvres, ces cheveux si peu imprégnés de nos doigts,  ces sièges si peu imprégnés de nos petits culs, ces regards si peu imprégnés de notre silhouette, ces joues si peu imprégnées des notres, ces visages, ces lieux ces objets pas le moins du monde imprégnés de notre regard.

    Mais on s'en fout, à notre retour, on parle beaucoup en faisant de grands gestes, on a les yeux qui brillent, la peau brûlée, des photos, des objets qui viennent d'ailleurs. Alors on a bien profité...

Jeudi 5 juillet 2007 à 16:53

"Que vous êtes belle!

-N'est-ce pas pas, répondit doucement la fleur. Et je suis née en même temps que le soleil..."

Le petit prince devine qu'elle n'était aps trop modeste, mais elle était si émouvante!

"C'est l'heure je crois du petit déjeuner, avait-elle bientôt ajouté, auriez-vous la bonté de penser à moi..."

Et le petit prince tout confus, ayant été cherché un arrosoir d'eau frapiche, avait servi la fleur.

Ainsi l'avait elle bien vite tourmenté par sa vanité un peu ombrageuse. Un jour, par exemple, parlant de ses quatre épines, elle avait dit au petit prince:

"Ils peuvent venir, les tigres, avec leurs griffes!

-Il n'y a pas de tigres sur ma planète, avait objecté le petit prince, e tpuis les tigres ne mangent pas d'herbe.

-Je ne suis pas une herbe, avait doucement répondu la fleur.

-Pardonnez-moi...

-Je ne crains pas les tigres mais j'ai horreur des courants d'air. Vous n'auriez pas un paravant? (...) Le soir vous me mettrez un globe. Il fait très froid chez vous. C'est mal installé. Là d'où je viens...."

   Mais elle s'était interrompue. Elle était venue sous forme de graine. Elle n'avait rien pu connaître  des autres mondes. Humiliée de s'être laissée surprendre à préparer un menssonge aussi naïf,  elle avait toussé deux ou trois fois, pour mettre le petit prince dans son tort:

"Ce paravant..."

(....)

"J'aurais dû ne pas l'écouter, me confia-t-il un jour, il ne faut jamais écoute rleurs fleurs. Il faut les regarder et les respirer.(...) Je n'ai alors rien su comprendre! J'aurais dû la juger sur les actes et non sur les mots! (...) J'aurai dû deviner sa tendresse derrière ses pauvres ruses...."

Le Petit Prince    Antoine De Saint-Exupéry

Jeudi 28 juin 2007 à 20:34

J'ai tellement de choses à dire que j'aimerai qu'elles s'évaporent sous la plume fourchue de ma langue. Alors, lorsque je les retrouverai  par bribes, condensées sur le froid mirroir de vos regards, je nierai les avoir un jour prononcées. Je les laisserai dégouliner sur vos visages pourtant trop arrosés, je les laisserai se répendre sur l'ignomie fertile de vos peaux  humides et chaudes, qui saliront de leur boue maléable mes mots. Alors vous les jugerez salissants. Vous m'accuserez de vos propres  impuretés. Je ne pourrai vous apporter le mirroir de ma bouche qui répond, ou de ma main qui écrit  car vous vous enliseriez vous même sous un amas de  fumier. Toujours m'accusant. Vous n'acceptez que ses yeux muets, aveuglés par les crachas des sousentendus et des non-dits, dont on s'accomode très bien du mauvais reflet qui offre à voir ce que l'on désire.

Vendredi 22 juin 2007 à 15:00

Y' a ceux qui habitent en Franche-Comté et ceux qui ont la frange coupé.^^

Jeudi 21 juin 2007 à 12:21

Nan c'est vrai... Cela n'existe plus les princesses cloîtrées en haut d'une tour qui tressent leurs cheveux pour les  balancer par dessus bord, espèrant, en romantiques pécheuses, qu'un prince charmant mordera à l'hameçon. Elles se sont sans doute mises au goût du jour ses belles charmeuses dont la chasse, apparemment ne devait pas être si fructueuse.  En balançant leurs dreads par dessus bord, elles sont sûres de rammener un amant pour chaque tentaculaire mèche de cheveux;  lequel restera bien évidemment collé à la mèche en question - limittant les pertes d'amants maladroits- et pourra bénéficier d'un garde-manger prévu au sein même de la chevelure - au cas où le prétendant aurait à faire à une princesse étas-unienne vivant dans un building. Voilà pour les reines du buisness qui ont su se recycler. Cependant, il faut l'avouer certaines de nos fameuses princesses nattées ont finies vieilles filles: filet dans les cheveux et bigoudis. Elles s'échinent donc encore à balancer par dessus bord ce filet de marin d'eau douce qui ne leurs rammène que quelques rares profits; minuscules crevettes qu'elles bouffent enrobées de pâte, en nem dans un bigoudi.

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